On y est enfin !
Après tant d'années de galères (et de combats), le PSG se rapproche enfin un peu plus du Graal européen...
Contrairement aux quarts de finale, les Parisiens ont beaucoup moins souffert. Quand tu vois Nkunku et Mukiele dans l'équipe d'en face, tu te dis qu'il y a quand même moyen de passer... mais avec Paris rien n'est jamais acquis. Et beaucoup d'ennemis du club espéraient de la suffisance de la part de nos stars... mais que nenni ! Cette saison, l'équipe est soudée, déterminée et même sur-motivée... comme si les plus anciens traumatismes vécus s'étaient transformés en une rage de vaincre indestructible.
Face à Leipzig, on a vu un PSG conquérant avec une première mi-temps de rêve où les Allemands étaient asphyxiés au milieu par le trio Marquinhos-Herrera-Paredes et à la limite de la rupture sur les accélérations de Neymar et Mbappé. On aurait presque dit un match du Samedi après-midi au Parc, tant l'adversaire paraissait anéanti.
2-0 à la pause, les supporters parisiens pouvaient commencer à gonfler le torse.
Sur ce match, les Parisiens n'ont finalement laissé que quelques miettes de jeu aux Lipsiens. Au retour des vestiaires, il y a eu une dizaine de minutes de fébrilité dans le camp parisien avant que la marche en avant ne reprenne.
photo de Colin Dagba |
3-0 score final avec :
- des stats monstrueuses pour Di Maria, 1 but et 2 passes décisives
- un Neymar toujours aussi percutant dans ses dribbles ou plutôt percuté
- un Mbappé définitivement guéri et qui a fait très mal sur les côtés
- Marquinhos et Bernat toujours présents dans les grands rendez-vous européens avec 1 but chacun
- une charnière centrale composée du monstre de la défense debout et du roi des tacles en pleine surface
Bref, tout simplement, avec une grande équipe...et ceux qui n'auront pas été mentionné ici méritent tout autant ces louanges, tant ce match a été parfaitement joué et maîtrisé.
Plus qu'un match !
On a vécu une demie de rêve au stade de la Luz qui restera, on l'espère, de lumière... on ne voudrait pas qu'il se transforme en stade de la lose trop vite.
Une finale de Champions League se joue souvent sur des détails et avant tout avec un moral d'acier. Pour le caractère pas de soucis à avoir, on espère juste que les dieux du football ne se déchaînent pas contre nous... afin que nos couleurs brillent encore !
Demain l'Europe sera Rouge et Bleue ?
Il y a 3 ans face au... Bayern Munich |
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